Que s’est-il passé?

• Les banques canadiennes, représentées par l’indice composé S&P/TSX des banques, ont clôturé le mois en baisse de 10 % du 9 février 2022 au 18 avril 2022, après une période de résultats exceptionnels après leur creux de 2020.
• Durant la même période, l’indice composé S&P/TSX dans son ensemble a progressé de 1,25 %. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ébranlé les marchés et provoqué une divergence entre les actions des banques et l’indice composé S&P/TSX général.
  – L’indice composé S&P/TSX dans son ensemble a surpondéré les actions des secteurs des ressources naturelles et de l’énergie, qui ont profité de la hausse des prix des produits de base causée par le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
• Les craintes ranimées d’une récession, en raison du resserrement monétaire plus prononcé que prévu de la Banque du Canada et de l’inversion de la courbe des taux de 2 à 10 ans aux États-Unis, ont également contribué à la faiblesse des titres bancaires.
  – Les banques agissent souvent comme indicateurs de la santé de l’économie; par conséquent, elles sont à la traîne lorsque les marchés craignent une récession.

Quelles sont nos perspectives?

• Bien que les actions, et particulièrement celles des banques, puissent être volatiles à court terme, nous continuons d’avoir confiance à l’égard de ce secteur.
• Selon nous, il est trop tôt pour s’inquiéter de l’incidence d’une possible récession sur la rentabilité des banques. Nous croyons que la probabilité d’une récession est encore assez faible.
• La forte croissance des prêts et des conditions du crédit, l’accroissement de la marge d’intérêts nette, le capital excédentaire et une valorisation du secteur bancaire conforme à sa moyenne historique contribuent tous à créer un profil risque-rendement intéressant pour le secteur.
• Nous continuons de détenir des titres de banques et de surveiller attentivement leur trajectoire ainsi que le rythme des hausses de taux de la Banque du Canada.